La période est propice pour évoquer la nécessité de se reposer, de couper avec le travail, de s’évader…
Sans aller prétendre le contraire (j’apprécie comme tout le monde les vacances), je m’interroge sur la rupture préconisée, sur deux vies mises côte à côte – d’un côté le travail – de l’autre les vacances. J’ai la même interrogation lorsqu’on évoque la retraite comme une libération du travail. Il me semble nécessaire d’avoir une vie unifiée. Et si on s’interrogeait sur ce que nous pouvons transposer des vacances dans notre travail ?
Par exemple :
•Le dépaysement, en changeant régulièrement l’agencement du bureau
•Un rythme différent, en se ménageant des temps pour prendre du recul
•La convivialité, en prenant le temps avec ses collaborateurs
•et surtout la gratuité, le don, faire quelque chose, travailler sans attendre une récompense…
Les vacances n’existent pas pour rendre le travail supportable.
Thierry VILLEMAGNE
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